Il est un océan qui ne connaît de guerre, par tout temps il s’agite, tourmente et tempère. Celui là me ramène au creux de mon enfance quand le vent dans les vagues embrumait mon visage.

Le soleil impérial inondait mes yeux de lueurs éthérées tandis que ma peau brunissait sous Juillet.

Les odeurs de marais mêlant vase, sels et algues, envahissaient nos narines à chaque descente de la marée. Nous prenions alors le chemin de la plage pour y chercher les coquillages qui feraient notre diner.

Sur cette île, j’ai grandi en été. D’Oléron j’ai gardé, le sable au creux des pieds. Et depuis ce temps l’océan et ses vagues me ramènent en ces terres, sur ce sable qui m’ont façonnés